fives
et ses énergies locales / _ projet de réhabilitation architecturale, conçu en vue du concours Solar Décathlon Europe édition 2017 avec le collectif MADAM, mentionné très bien par le jury.
L'enjeu de la rénovation énergétique des maisons 1930 trouve son sujet dans les habitants qui y vivent, et nous faisons le pari qu'il y trouve en parti ses solutions - aux antipodes parfois d'une logique technophile systématique. C'est pourquoi le parti a été pris d'initier notre réflexion depuis les différents usages et modes de vie des ménages afin d'imaginer un accompagnement et un travail solidaire autour de cette réhabilitation. Il s'agit là d'une méthode de travail ; ainsi différents outils ont été créés de manière collective pour structurer ce travail de prospection, soulevant à maintes reprises des pistes de réflexions qui mériteront d'être maturées. Face à l'évidence que la réhabilitation de l’existant ne se fera pas du jour au lendemain, et n’aura pas l’adhésion de tout à chacun dans l’immédiat, cette méthode se veut « permissive » et flexible dans le temps à la fois aux refus de réhabilitation, aux évolutions de ménage et à la fois aux innovations futures. Le projet qui suit tente d'amorcer un engagement sérieux dans le processus de rénovation urbaine initié par la région Nord-Pas-de-Calais qui peut évoluer, changer, s’adapter suivant le contexte : il s'agit de l'envisager avant tout comme un point de départ local dans un processus long de rénovation globale. [à consulter !version provisoire!] [carnet de récits]- main_fives2
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du rez-de-chaussée conflictuel au rez-de-communauté / projet architectural et urbain critique, avec S. Safieddine en contribution à la réflexion.
[...] Cependant l’éternelle frustration, longtemps vecteur d’une saine dynamique économique grâce à l’appartenance du lieu de travail par chacune des rives, ne trouve plus guère d’exutoire, égarée dans un zoning meurtrissant. Mettant en scène une telle schizophrénie urbaine, le projet pour biestebroeck se conçoit au fil d’un scénario renversant la perte d’identité du site par l’ouvrier. Ainsi jaillit le symbole moderniste qu’est la tour, répondant à la nécessité première de parquer en masse l’exode des bruxellois frustrés, dissociant au passage activités économiques et identitaire. Ainsi ces rivaux d’antan se font de nouveau face, acculés, repliés sur eux-mêmes, sur ce territoire tant restreint qu’impropre à la vie urbaine en l’état. Le rez-de-chaussée illustre l’apogée du conflit, barré d’un immense mur et entouré d’espaces infranchissables. Le manque de place, la division, esquissent un moment de crise, la quête légitime de la réinsertion du travail dans la proche habitat, dans une typologie inédite, selon un processus nouveau. [à consulter] & [carnets photographique_typomorphologique_structurel]- main_playground
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les caves d’Arras
au fil du gabion / _ projet d'aménagement, mentionné très bien par l'enseignant.
Les caves de la Grande place sont avant tout des lieux de la mémoire de la guerre pour Arras. Cependant, elle ne rappellent pas que le face sombre des combats, avec ses bombardements et les familles réfugiées sous les voûtes, ou encore avec les lits de camps en enfilades. Les caves sont aussi des lieux de fêtes, de cabaret, d’être ensemble à l’insu des autres. Les reconversions des caves ces dernières décennies tendent à retrouver cette gaieté, ce plaisir de se côtoyer en sous-sol. Le dispositif urbain à mettre en place pour accéder aux caves depuis la Grande place doit donc tenir compte de cette ré appropriation festive, et conférer à l’immersion un aspect d’événement, de communion, d’être ensemble dans un même parcours mais au cheminement individuel. [à consulter]- main_caves+arras3
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la mise en scène ambiancée d’une traversée initiatique / _ projet urbain critique, mentionné et pré-sélectionné pour exposition au Centre Pompidou, été 2014.
Plus que nulle autre métropole, Bruxelles s’est symboliquement fondée sur la coexistence de populations « rivales » façonnant au fil des siècles d’authentiques univers urbains à leur image. Ce rapport de force, autrefois établi entre ville basse marchande et ville haute aristocratique, s’est aujourd’hui instauré entre un peuple bruxellois contraint à l’union face aux assauts de voyageurs venus du territoire belge et d’au-delà encore. Mettant en scène une telle schizophrénie urbaine, le projet pour Bruxelles s’incarne dans un ensemble de scénarios renversant la perte d’identité de la ville au regard de ses habitants, symbolisée par une jonction Nord-Midi dissociant activités économiques et cœur identitaire, selon une volonté de surpasser la congestion aux carrefours entre ces populations pour permettre des rencontres heuristiques. A la gare de Chapelle, où se heurtent ces deux univers, sommeille le fermant d’une urbanité nouvelle. En retournant le quartier sur lui-même, l’architecte questionne son rôle dans cette mise en cohérence d’une ville où chacun aspire à être soi tout en appartenant au monde. Ainsi s’amorce le parcours des peuples à travers les seuils qui constituent Bruxelles. [à consulter] [carnet de récit]- 22 - layer archi 3
- 1 - utopie
- 2 - constat
- 3 - constat 2
- 4 - constat 3
- 5 - Bxl multicongestion
- 6 - Bxl mise en scene quotidien
- 7 - Chapelle village
- 8 - Chapelle internationale
- 9 - scenarii pour des rencontres moins cliniques
- 10 - layer territoire 1
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- 14 - coupe principe territoire
- 13 - axono territoire
- 15 - layer urbain 1
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- 18 - axonometrie urbaine
- 19 - coupe urbaine sans echelle
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- 23 - pers rue
- 24 - pers galerie commerce
- 25 - pers abords gare
- 26 - collage gare
- 27 - cheminement
bruxelles
la jonction & biestebroeck / _ études urbaines préalables.
[à consulter, biestebroeck] [à consulter, jonction nord-midi] [carnet]marquette-lez-lille
et ses Grands Moulins de Paris / _ étude pour réhabilitation urbaine, félicitée par le corps enseignant.
à consulterrue des brigittines
Parcours de quelques mètres à peine, passage surréaliste, pieds battant le pavé et façades délicates et colorées. Lille est loin déjà, bien plus qu’à quelques pas. C’est étrange, toutes les fenêtres que l’on voit ici, quel sentiment singulier de se sentir intrus dans la ville, cerné par tant de foyers. La démarche devient feutrée, le pas ralentit autant que la voix s’atténue. On scrute, on observe, du coin de l’œil toujours pour ne pas importuner d’un regard franc. Quand je crayonnais les proportions du boyau, les murs des soubassements aux chéneaux, j’étais comme un spectateur au premier rang. Et à chaque trait couché sur le papier, je me demandais comment était la vie derrière ces carreaux. La porte close et le rideau tiré, je ne désespérais pas pour autant. « Ils auront besoin de quelque chose, un jour ou l’autre, c’est évident » , bien qu’en attendant, j’avais trouvé par le crayon et l’imagination, le moyen d’entrer dans n’importe laquelle à tout instant.